L’explication du sous développement d’Haiti n’est pas à rechercher dans l’idée de malédiction divine comme si la terre d’Haïti serait maudite pour avoir commis trop de péchés.
Il est la conséquence de trois (3) facteurs dont : L’ Éducation, la Religion et l’Emigration. Ces trois facteurs sont utilisés par les ennemis du pays pour freiner son développement.
1-L’ Éducation serait quelque chose de noblesse dans la mesure où, elle permet à l’homme de s’élever par rapport à la nature pour la dominer ; elle fait tourner l’âme vers la lumière (Platon, 376) et développer certaines habilités pour pouvoir influer sur l’environnement afin de le transformer. Dans ce cas, L’Éducation serait souhaitable ! En Haïti, l’Education serait conçue comme un outil idéologique mis au service des ennemis du pays. Son but c’est de produire une petite élite verbeuse qui ne connaît que quelques exercices de mémorisation. A ce propos, voyons ce que dit Hubert de Ronsay concernant l’Education haïtienne :
« elle est un outil d’aliénation, non sens et de négation pure et simple du développement ».
Elle est incapable de produire des agents producteurs pour être au service du pays.
2- La Religion telle qu’elle est définie : « relier l’humain à Dieu ». Dans ce cas, elle pourrait être une bonne chose dans l’élévation de l’âme et même dans la construction de certains discours de développement. Dans son ouvrage : l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme(1905) , Max Weber a montré comme certains » éthos » religieux conduisent à l’émergence de l’économie capitaliste ou l’économie -monde en Europe. Pourtant en Haïti, le discours religieux serait un instrument épistemicidaire, utilisé pour nous tenir dans la zombification, la résignation et de nous amemer à détester nos traditions ancestrale. Il ne fait que produire des exilés à l’intérieur de leur propre pays. Il fait substituer la responsabilité citoyenne et de nos dirigeants à celle Dieu. On parle de tout ( développement, guérison et nourriture, etc) en se référant à ce dernier comme quelqu’un ayant la réponse de tout. C’est ce que Jean Price Mars(1928) appelle : la pensée miraculaire chez l’haïtien.
3- L’Emigration n’est pas mauvaise en soi. Car quand on émigre, on est en contact avec d’autres cultures. Et cela permet d’avoir un esprit ouvert sur le monde. En Haïti, l’émigration serait une sorte de stratégie dont on se sert pour déstructurer la population haïtienne et la porter à laisser le pays pour aller servir d’autres au lieu de se servir. Les ennemis d’Haiti ont créé l’instabilité politique, ils on créé la pauvreté pour inciter la fuite du cerveau. Haïti leur devient un « club école » qui investit dans la formation de ses fils et une fois formés, ils interviennent par des politiques incitatives pour les exiger à laisser le pays.
Par Jean Fritz Compère, Sociologue
Tel : 150938070314
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