Après le match nul 2-2 à l’aller en demi-finale de la Ligue des Champions à l’Allianz Aréna en Allemagne, la série reste ouverte entre le Real Madrid et le Bayern Munich. Tout va se jouer au Bernabéu dans quelques heures pour l’obtention de l’autre billet de la finale.
Invaincue contre l’équipe munichoise depuis 2012, l’équipe madrilène peut se fortifier de l’ascendance psychologique pour obtenir sa qualification finale. Les Merengues ont remporté 3 de leurs 5 dernières confrontations contre les Bavarois pour deux nuls. Faut-il souligner que le Real Madrid a éliminé le Bayern lors des deux dernières face à face en Ligue des Champions, en 2017 et 2018.
Si on compare le plan de jeu de ces deux équipes, c’est le sens collectif qui les rapproche. Ce qui fait la différence c’est la force individuelle des Madrilènes. À l’exception au poste du gardien de buts, les madrilènes ont plus d’individualité que les Munichois dans tous les compartiments du jeu. Dani Carvajal, Antonio Rüdiger, Toni Kroos, Modric, Jude Bellingham et Vinicius Junior sont des joueurs extraordinaires.
En plus, les hommes de Carlo Ancelotti savent mieux gérer les grands rendez-vous. Toni Kroos et ses coéquipiers font preuve de sang-froid et de hargne de vaincre. Il ne faut pas négliger le côté de folie et d’imagination dans le jeu madrilène. Les occasions peuvent venir de nulle part.
Toutefois, il ne faut pas sous-estimer l’équipe bavaroise. Avec la présence de Harry Kane, l’attaque munichoise est diversifiée et plus remuante. L’attaquant anglais décroche souvent pour créer de l’espace pour ses coéquipiers en attirant les défenseurs adverses. Jamal Musiala et Leroy Sané s’expriment mieux.
S’il est vrai que les Bavarois sont dangereux en attaque, ça ne suffit pas pour renverser une équipe hybride comme le Real Madrid. En plus d’une bonne performance offensive, les hommes de Thomas Tuchel auront à consentir des efforts défensifs pour se défaire du géant espagnol.
Stanley LEANDRE
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